1)- Qualité
11)- Définition de la qualité
·
La qualité consiste à satisfaire les exigences
exprimées ou non du client au moindre coût.
·
La qualité n’est pas quelque chose que l’on
rajoute à la fin, elle fait partie intégrante du projet.
12)- Historique
·
La gestion de la qualité a fortement évolué au
fil des ans.
·
Avant l’ère industrielle, l’artisan assumait
toutes les fonctions de l’entreprise. La qualité reposait sur l’artisan
lui-même.
·
Au début du XXe siècle, la production de masse
taylorisée fait la distinction entre:
o
ceux qui conçoivent,
o
ceux qui exécutent,
o
ceux qui inspectent et contrôlent
C’est sur ces derniers que repose
alors la gestion de la qualité. Ils ont pour mission de réparer ou d’éliminer
les produits non conformes.
·
De 1930 à 1950, on tente de maîtriser les
processus de fabrication. L’idée fondamentale est qu’il vaut mieux fabriquer
des produits conformes tout de suite, plutôt que de fabriquer des produits que
l’on trie ensuite.
·
La guerre a ensuite favorisé le développement de
la qualité car il fallait fabriquer du matériel de guerre en grande quantité et
en bon état.
·
Dans les années 60, on assiste à la montée en
puissance du concept d’assurance de la qualité, et aux états unis, du concept
de “zéro défaut” de Crosby. Il faut gérer la qualité en prévenant les défauts
éventuels.
·
En France, la gestion de la qualité fut
développée par l’Association Française pour le Contrôle Industriel
(A.F.C.I.Q.). L’AFNOR a également contribué à ces avancées.
·
Aujourd’hui, la qualité est devenue le point
central du management de l’entreprise et s’appuie sur une volonté stratégique.
On parle actuellement de “qualité anticipé”, à travers une approche de
« conception à l’écoute du marché» (C.E.M.).
13)- Les 5 principes d’action de la
qualité
·
La cohérence d’une démarche qualité est assurée
par la chaîne suivante:
1.
L’excellence (ou 0 défaut)
2.
La responsabilité
3.
La priorité au client
4.
La prévention
5.
La mesure
Ces
5 impératifs se traduisent en principes d’action.
131)- Excellence ou zéro défaut
·
Le zéro défaut vise la recherche de la fiabilité
maximum. Cette démarche s’effectue par paliers successifs: un objectif N est
fixé puis atteint. Un objectif N+1 est alors défini, puis N+2...etc.
·
Cette approche zéro défaut est une recherche
permanente d’amélioration. On travaille au niveau des personnes et de
l’organisation, sur 3 niveaux complémentaires:
o
Manque de connaissance
o
Manque de pouvoir
o
Manque de vouloir.
·
Accepter ses erreurs, c’est accepter de:
o
Ne pas savoir, le reconnaître et déterminer les
apprentissages nécessaires.
o
Ne pas vouloir, en être conscient, en étudier le
pourquoi afin de clarifier son comportement
o
Ne pas pouvoir, ce qui nous oriente vers
l’organisation en terme de méthodes, de définitions de fonctions, d’autorité et
de management.
132)- La responsabilité
- La responsabilité commence par la direction
générale. Le modèle d’assurance qualité type ISO 9000 le spécifie
expressément.
- On estime que 80% des défauts sont maîtrisable par
la direction et 20% par l’opérationnel. Donc, plus on intervient en amont,
plus on a de chances de limiter les défauts en cascade.
- Cependant, chacun à son niveau peut et doit
améliorer la qualité de son travail:
- Auto-contrôle
- Proposition d’amélioration
- Travail de groupe
- Recueil d’idées
- Formation permanente
- Comportement au quotidien.
133)- Priorité au client
- Cette priorité se traduit dans le réferentiel ISO
9000 par la revue de contrat.
- Il est impératif que les besoins du client soient
explorés et traduits en spécifications, qui font alors l’objet de
négociations entre le client et l’entreprise.
- C’est le client qui évalue votre niveau de qualité.
134)- La prévention
- La prévention est de l’action réfléchie.
- On peut distinguer 2 types de prévention:
- La prévention prospective :
On effectue des simulations,
éventuellement assistées par ordinateur, afin d’éliminer les défaillances et d’optimiser les processus.
·
La prévention active :
On cherche à résoudre les problèmes.
Cela consiste à:
·
S’attaquer aux causes d’erreurs
·
éliminer les causes d’erreurs le plus en amont
possible dans le processus
·
faire
migrer vers l’amont la détection des défauts.
135)- La mesure
·
L’idée est que l’on ne gère correctement que ce
que l’on mesure.
·
Les objectifs de la mesure sont:
·
élaboration du plan d’amélioration de la qualité
dit P.A.Q.: on localise les points clés d’amélioration
·
pilotage du P.A.Q.: suivre les progrès
·
motiver les équipes: affichage des
résultats et prise de conscience.
·
La norme ISO 9000 exige la mesure avec des moyens
dont on aura contrôlé la fiabilité.
·
Que peut-on mesurer:
o
les R...
-
Rebuts
-
Retouches
-
Retours
-
Remboursements
-
Réclamations
-
Retards
o
Les...
-
Déclassements
-
Erreurs
-
Modifications
-
Défauts
-
Maintenances curatives
-
Déplacements inutiles
-
Stocks
-
Réunions trop longues
-
Non respect des délais
-
Factures mal rédigées
-
Bon d’achats incomplets...
14)- La qualité totale
141)- Le champ de la qualité totale
·
La qualité totale est un ensemble de principes
et de méthodes qui visent à mobiliser toute l’entreprise pour satisfaire les
besoins du client, au meilleur coût.
·
La qualité totale concerne:
§
Toutes les fonctions de l’entreprise:
·
Le marketing: qualité d’analyse de marché
·
Le bureau d’étude: qualité de conception
·
La production: qualité de réalisation
·
La qualité des services internes: maintenance,
administration, informatique..., chaque service étant client et fournisseur
d’un autre service
·
Le commercial: qualité des ventes.
§
Tout le personnel qui doit s’engager
§
Les fournisseurs: assurance de la qualité des
fournisseurs
§
Les produits mais aussi leur environnement.
·
Ainsi, 3 composantes majeures de la qualité
totale sont à prendre en compte:
§
la qualité de définition: il faut identifier et
traduire les besoins du client au travers d’un cahier des charges:
caractéristiques techniques, esthétiques, délai, sécurité, prix...
§
La qualité de conception: il faut définir les
solutions en conformité avec les spécifications du cahier des charges.
§
La qualité de service: Il faut valoriser la
vente par une offre de prestations personnalisées attendues par chaque client:
accueil, conseils, informations, suivi.
142)- Les “terrains d’action de la
qualité totale
La
démarche de qualité totale vise à améliorer 5 domaines privilégiés:
1)-
La connaissance du marché: exigences du marché, satisfaction des clients,
performance des concurrents.
2)-
Compétences individuelles ou collectives.
3)-
Motivation: statut du personnel, style de management, gestiondes ressources
humaines.
4)-
Mesure: dysfonctionnements, progrès.
5)-
Organisation: structure, interface, processus, fournisseurs, système qualité.
2)- L’assurance qualité
·
L’assurance qualité, c’est:
- L’ensemble des actions préétablies et systématiques nécessaires pour donner la confiance appropriée en ce qu’un produit ou service satisfera aux exigences données, relatives à la qualité. -ISO 8402-
- Partie d’un système de management de la qualité
axée sur l’accroissement continu de l’efficacité et/ou de rendement de
l’organisme pour réaliser la politique de qualité. -ISO CD1 9000: 2000-
·
Plus simplement, l’assurance qualité, c’est les
mesures nécessaires pour s’assurer que la qualité est:
o
Planifiée
o
Obtenue
o
Maintenue
·
Pour cela, il faut:
o
Prévoir
o
Maîtriser
o
Gérer la qualité.
3)- Réglementation
La réglementation fait suite au différents problèmes sanitaires :
- Crise de la vache folle (1996)
- Affaire du sang contaminé (années 1980 et 1990)
Depuis le 1er janvier 2006, une liste de
règlements traitant de l’hygiène alimentaire et s’adressant à tous les
professionnels de la filière agroalimentaire est entrée en application dans les
pays de l’Union Européenne. Ces textes interdépendants constituent le « Paquet
Hygiène » et fixent le cadre d’une réglementation véritablement européenne en
matière de sécurité alimentaire. Ce paquet hygiène intègre notamment le
règlement 852/2004 relatif à l’hygiène des denrées alimentaires. Ce règlement
852/2004 préconise entre autre l’application générale des principes de
l’analyse des risques et de la maîtrise des points critiques conformément aux
principes de l’HACCP pour l’ensemble des exploitants du secteur alimentaire.
Ce Paquet
Hygiène se raccroche également au règlement européen 178-2002 dont les premiers
articles, applicables depuis le 1er janvier 2005, visent un niveau élevé de
protection de la santé humaine, la responsabilité des opérateurs, et la
traçabilité comme premier outil pour assurer la sécurité des denrées
alimentaires et restaurer la confiance.
4)- Les certifications et accréditations
Toutes les certifications
s’appuient maintenant sur le même principe La roue de Deming, ou roue du progrès, le PDCA, avec les 4 phases : Plan, Do, Check, Act tant que le niveau
attendu n'est pas atteint.
- Plan : planifier et préparer
le travail à effectuer. Etablir les objectifs, définir les tâches à
exécuter è
Qui ? Quoi ? Quand ? Comment ?
- Do : faire, réaliser. Exécuter
les tâches prévues.
- Check : Vérifier les
résultats. Mesurer et comparer avec les prévisions (audit interne + audit externe par un organisme certificateur).
- Act : agir, corriger, prendre
les décisions qui s'imposent. Identifier les causes des dérives entre le
réalisé et l'attendu. Identifier les nouveaux points d'intervention,
redéfinir les processus si nécessaire.
Puis on revient à la phase Plan :
c’est une boucle…
41)- HACCP : analyse des
dangers et des points critiques pour leur maîtrise (Hazard Analysis Critical
Control Point). Elle concerne l’hygiène alimentaire du Codex Alimentarius,
sans variation selon le pays ou le produit concerné. Cette norme doit permettre
de maîtriser les dangers à la sécurité et à la traçabilité des aliments. Elle
est préconisée par la réglementation européenne (« Paquet Hygiène »).
Principales opérations à mettre
en place :
1.
Constituer l’équipe d’analyse des dangers : ce
sont les techniciens de l’entreprise
2.
Définir le champ de l’étude, les types de vins élaborés
(ici vins effervescents de Champagne), et leur destination
3.
Elaborer le ou les diagrammes d’élaboration des
vins ; le confronter avec la réalité des procédés : c’est le schéma
d’élaboration des Champagnes
4.
Dresser la liste de tous les dangers par étape
d’élaboration ; les analyser
5.
Identifier les points critiques permettant de maîtriser
les dangers
6.
Pour chaque point critique, établir des mesures
préventives, des limites critiques, un système de surveillance, des actions
correctives et des enregistrements, à l’aide des outils
7.
Revoir périodiquement le système d’analyse de dangers
pour le faire évoluer dans le temps : Audit interne + audit par un
organisme certificateur
L’HACCP s’accompagne de la mise
en œuvre la traçabilité, c'est-à-dire l’aptitude à retrouver l’historique
complet d’une activité au moyen d’enregistrements appropriés. La traçabilité
concerne les actions, les lieux, les moyens matériels et les acteurs.
411)- Application de la démarche d’analyse de dangers – points
critiques pour leur maîtrise sur les vins de Champagne
Etablissement de la liste des dangers
TABLEAU D’ANALYSE DES DANGERS – CHAMPAGNE
ETAPE
|
DANGERS
|
TYPE
|
POUR LE
CONSOMMATEUR
|
POINT
CRITIQUE
|
JUSTIFICATION
|
||
GRAVITE
|
FREQUENCE
|
RISQUE
|
|||||
Préparation de la
prise de mousse
|
·
Contamination physique par des particules
étrangères provenant du matériel
·
Contamination chimique par des résidus de
produits de nettoyage-désinfection
·
Contamination microbiologique par du matériel
mal nettoyé et/ou désinfecté
·
Contamination chimique/microbiologique par un
produit œnologique contaminé
·
Contamination chimique par fuite éventuelle de
liquide échangeur
|
Santé consommateur
Santé consommateur
Produit
Produit
Santé consommateur
|
Grave
Bénin
Grave
|
Possible
Possible
Exceptionnelle
|
OUI
NON
NON
NON
OUI
|
NON
OUI
|
Eliminés par le dégorgement
|
Tirage – Bouchage
|
·
Contamination physique par des particules
étrangères : bris de verre, …
·
Couleuse
|
Santé consommateur
Produit
|
Grave
|
Possible
Possible
|
OUI
NON
|
NON
OUI
|
Eliminés par le dégorgement
|
Prise de mousse –
Remuage
|
·
Explosion bouteille
|
Santé opérateur
|
NON
|
TABLEAU D’ANALYSE
DES DANGERS – CHAMPAGNE (suite)
ETAPE
|
DANGERS
|
TYPE
|
POUR LE
CONSOMMATEUR
|
POINT
CRITIQUE
|
JUSTIFICATION
|
||
GRAVITE
|
FREQUENCE
|
RISQUE
|
|||||
Dégorgement
|
·
Contamination chimique par mauvais rinçage du
liquide réfrigérant
|
Produit
|
NON
|
NON
|
|||
Dégorgement/Dosage
|
·
Contamination physique par des particules
étrangères : bris de verre
|
Santé consommateur
|
Grave
|
Possible
|
OUI
|
OUI
|
|
Dosage
|
·
Contamination chimique par des résidus de
produits de nettoyage-désinfection
·
Contamination microbiologique par du matériel
nettoyé et/ou désinfecté
·
Sulfitage excessif de la liqueur et
dépassement des teneurs autorisées dans le vin en bouteille
|
Santé consommateur
Produit
Santé consommateur
|
Bénin
Grave
|
Possible
Possible
|
NON
NON
OUI
|
NON
NON
OUI
|
|
Bouchage liège
|
·
Débris de verre
·
Débris de liège
·
Goût de bouchon (moisi, liège, TCA,…)
·
Couleuse
|
Santé consommateur
Produit
Produit
Produit
|
Grave
Bénin
Bénin
Bénin
|
Possible
Possible
3 à 5%
Possible
|
OUI
NON
NON
NON
|
OUI
OUI
OUI
OUI
|
TABLEAU D’ANALYSE
DES DANGERS – CHAMPAGNE (suite)
ETAPE
|
DANGERS
|
TYPE
|
POUR LE
CONSOMMATEUR
|
POINT
CRITIQUE
|
JUSTIFICATION
|
||
GRAVITE
|
FREQUENCE
|
RISQUE
|
|||||
GRAVITE
|
FREQUENCE
|
RISQUE
|
|||||
Spécificité
pression service
BOUCHAGE/MUSELAGE
|
Expulsion incontrôlée du bouchon : blessure par le
muselet, blessure par le bouchon
|
Santé consommateur
|
Grave
|
Possible
|
OUI
|
OUI
|
412)- Analyse des
points critiques
Pour chacun des étapes, on analyse le point critique.
Plusieurs outils sont utilisables :
·
QQOQCCP : Qui ? Quoi ?, Où ?
Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?
·
PARETO
·
ISHIKAWA :
diagramme « causes-effets » ou diagramme des « 5 M »
·
BRAINSTORMING : remue méninge
·
Tableau de bord
·
AMDEC
·
Analyse de la valeur
·
Groupe de travail
DETAIL DE L’ETAPE DU BOUCHAGE LIEGE
Analysée avec ISHIKAWA :
diagramme « causes-effets » ou diagramme des « 5 M »
Etape
|
Danger
|
Cause du danger
|
Point critique
|
Actions préventives
|
Procédures Instructions
|
Enregistrement
|
Bouchage Liège
|
Débris de verre
|
Mauvais réglage boucheuse
|
OUI
|
Réglage boucheuse
|
Instruction de réglage et de maintenance de la boucheuse
|
Fiches de maintenance
|
Débris de liège
|
·
Mauvais réglage boucheuse
·
Mauvais nettoyage trémie
|
OUI
|
·
Réglage boucheuse
·
Nettoyage trémie
|
Idem
|
Fiches de maintenance
|
|
Goût de bouchon (moisi, liège, TCA,…)
|
·
Contamination de l’atmosphère (TCA,…)
·
Mauvaise qualité des bouchons
|
OUI
|
·
Nettoyage du local et du matériel avec des
produits appropriés
·
Cahier des charges fournisseurs bouchons
·
Pas de stockage des bouchons
|
·
Plan de nettoyage
·
Contrôles à réception
|
·
Fiches de contrôle bouchons
·
Check-list nettoyage
|
|
Couleuses
|
·
Mauvaise qualité des bouchons
·
Mauvais réglage boucheuse
·
Excès de pression dans la bouteille
·
Niveau de remplissage excessif
|
OUI
|
·
Cahier des charges fournisseurs bouchons
·
Réglage boucheuse et doseuse
|
·
Plan de contrôle des bouchons à réception
·
Réglage doseuse et boucheuse
·
Analyse du vin
|
·
Fiches contrôle bouchons
·
Rapport d’analyses vin
·
Fiches de maintenance doseuse et boucheuse
|
413)- Mise en
œuvre de la traçabilité
Il faut mettre en place des documents d’enregistrement,
éventuellement informatiques :
1. Registres
obligatoires : obligation réglementaire
§
Registres d’entrées-sorties (stocks, récoltes,
ventes)
§
Registres de manipulation (par exemple
d’enrichissement)
§
Registres de détention de produits
2. Identification
des cuves et plan de cave
L’identification
des lots est une obligation réglementaire, tant en cuve, qu’en fût ou en
bouteilles. Cette identification doit faire apparaître :
§
La nature du vin (AOC, VDQS, VDP, VDT)
La matière première utilisée (cépage, parcelle, …)
42)- Les normes ISO.
Ø La norme ISO 9000 et notamment ISO 9001:2000, traite
principalement du "management de
la qualité". Ce terme recouvre ce qu'un organisme réalise pour
répondre:
§
aux exigences qualité du client et
§
aux exigences réglementaires applicables, tout
en visant
§
à améliorer la satisfaction du client, et
§
à réaliser une amélioration continue de ses
performances dans la recherche de ces objectifs.
C’est la recherche d’une
amélioration continue.
Voir doc.
Les étapes du processus de certification (ISO 9000, par exemple), audit
de suivi et de reconduction :
·
Visite
d'information préalable par
l’organisme certificateur choisi
·
Etude de
recevabilité
Conclusions favorables ou défavorables au démarrage du processus.
Conclusions favorables ou défavorables au démarrage du processus.
·
Examen de la
documentation
Etablissement d'un rapport sur les observations et améliorations à apporter.
Etablissement d'un rapport sur les observations et améliorations à apporter.
·
Audit sur
"le terrain"
Etablissement d'un rapport de l'audit d'évaluation.
Etablissement d'un rapport de l'audit d'évaluation.
·
Evaluation et
décision de Comité de Certification
Si décision favorable, certification pour une période de 3 ans.
Si décision favorable, certification pour une période de 3 ans.
Ø Audits de suivi
Etablissement de rapports d'audit de suivi.
Etablissement de rapports d'audit de suivi.
Ø La norme ISO 14001 traite
principalement du "management
environnemental". Ce terme recouvre ce que l'organisme réalise
pour:
§
réduire au minimum les effets dommageables de
ses activités sur l'environnement,
§
réaliser une amélioration continue de ses
performances environnementales.
ISO 14000 est le fruit de
l'engagement de l'ISO à appuyer l'objectif du "développement
durable", examiné lors de la
Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le
développement à Rio de Janeiro en 1992.
Ø
Les
normes ISO 22000 :2005 parues le premier septembre 2005, traitent
du « management de la sécurité des denrées alimentaires ». C’est en
fait une certification pour la sécurité des chaînes alimentaires .c’est un mélange
de l’ISO 9001:2000, et de l’HACCP. Elle doit démontrer que l’entreprise ou
l’organisme est capable :
§
de maîtriser les dangers liés à la sécurité et à
la traçabilité des aliments (partie HACCP)
§
de rechercher une amélioration continue (partie
ISO 9001:2000)
Ø
La
norme ISO 26000 :2010 : Responsabilité sociétale
Les entreprises et les
organisations n’opèrent pas dans le vide. La manière dont elles s’inscrivent au
cœur de la société et de leur environnement est un facteur décisif pour la
poursuite de leurs activités. C’est du reste un paramètre toujours plus utilisé
pour évaluer leur performance globale.
ISO 26000 donne des lignes
directrices aux entreprises et aux organisations pour opérer de manière
socialement responsable. Cela signifie agir de manière éthique et transparente
de façon à contribuer à la bonne santé et au bien-être de la société.
Ø
La
normes ISO 50 001 sur la performance énergétique :
Parue en juin 2011, elle est le
fruit d’une collaboration entre 61 pays. Elle concerne les systèmes de
management de l’énergie, et vise à améliorer la performance énergétique de
n’importe quel organisation (entreprise, collectivité, …).
43)-Certification IFS (International
Food Standard) : C’est une certification allemande à l’origine, qui
évalue le système de management de la sécurité
alimentaire (type HACCP) mis en place. La certification IFS est imposé aux
industries agro-alimentaires, donc au entreprises vinicoles (ex : De
Castelnau CRVC) par la grande distribution, française ou étrangère. La
certification IFS est obtenue pour une durée allant de 12 à 18 mois maximum,
suivant le niveau de certification obtenu.
Pourquoi être certifié IFS ?
§
Etre certifié IFS est une condition obligatoire
pour accéder aux appels d’offre de la grande distribution.
§
Etre certifié IFS permet d’éviter les audits
répétitifs pour chaque client de la grande distribution.
Les exigences de l´IFS sont regroupées sous les chapitres suivants :
§ Management
du système de la qualité,
§ Responsabilités
de la direction,
§ Management
des ressources,
§ Réalisation
du produit,
§ Mesures,
analyses et améliorations
L’entreprise peut être certifiée selon 3 niveaux :
§ Niveau de base: Ces critères sont
considérés comme les exigences minimales de l´industrie agroalimentaire au
niveau international.
§ Niveau supérieur: Ces critères sont
considérés comme le standard supérieur dans l´industrie agroalimentaire
§ Recommandation :
ce niveau certifie que l’entreprise met en œuvre les « meilleures
pratiques » en I.A.A. (Industries Agrao-Alimentaire).
Pour plus de Détails, voir document power point.
43)- Certification BRC (British
Retail Consortium) : équivalent anglais de la certification IFS. Le BRC
(British Retail Consortium) est une organisation anglo-saxonne représentant les
intérêts des distributeurs britanniques de produits agro-alimentaires. Le BRC a
développé un référentiel du même nom, appelé « Référentiel Technique pour
les Sociétés fournisseurs de produits à Marques de Distributeurs (MDD) ».
Ce référentiel vise à évaluer un système de management de la sécurité
alimentaire de type HACCP comportant des aspects qualité.
Le BRC
s’adresse aux entreprises qui exportent leurs produits vers le marché
britannique (ex : De Castelnau CRVC). Le référentiel BRC vise à garantir
tous les aspects de la sécurité et de la légalité du produit. Il reprend les
principes fondamentaux des référentiels propres des distributeurs et est
constamment mis à jour afin de refléter les exigences tant des distributeurs
que de leurs fournisseurs. Le BRC exige l’audit par un organisme tierce partie
accrédité selon la norme européenne EN 45011. Les visites prévues dans le
protocole d'évaluation BRC impliquent une revue détaillée des processus
accordant une importance particulière à la sécurité du produit.
Pour s’y
conformer, l’entreprise doit répondre à trois exigences :
§
L’implantation d’un système HACCP en accord avec
les principes définis dans le Codex Alimentarius.
§
La mise en place d’un système de management de
la qualité documenté.
§
Des dispositions spécifiques liées aux
processus, aux produits, au personnel.
Le référentiel
BRC prévoit l'octroi de la certification à un des deux niveaux suivants :
Niveau de Base ou Niveau supérieur.
44)- Certification HVE (Haute Valeur Environnementale) :
HVE est une certification environnementale issue du Grenelle
de l’Environnement. Il s’agit d’une démarche officielle, encadrée par la loi,
et accessible à l’ensemble des exploitants sur la base du volontariat.
La certification HVE comporte trois niveaux d’exigences :
Niveau 1 : le respect de la réglementation environnementale. C’est un pré-requis indispensable pour
accéder aux autres niveaux.
Niveau 2 : le respect d’un référentiel de bonnes pratiques
environnementales composé de quatre thématiques (biodiversité, fertilisation,
protection phytosanitaire, gestion de l’eau). Il s’agit d’une obligation de
moyens sur le principe de l’Agriculture Raisonnée. Ce niveau n’est pas
obligatoire pour accéder au niveau 3.
Niveau 3 : c’est le seul qui permette d’obtenir la mention « Haute
Valeur Environnementale ». Il implique des obligations de résultats dans les
quatre thèmes cités précédemment. La performance environnementale de
l’exploitation est alors évaluée par des indicateurs de résultats précis
(indice de fréquence de traitement, balance globale azotée...).
Seul le respect du niveau 3 vous
permet d’obtenir la certification HVE, qui ne peut être délivrée que par un
organisme certificateur agréé et indépendant.
Quel intérêt pour le
vigneron champenois ?
Le niveau 3 de la certification HVE vous intéresse en tant
que viticulteur. Il vous permet de :
·
Faire reconnaître de façon officielle vos
démarches respectueuses de l'environnement : réduction de l'utilisation des
fongicides et des herbicides, confusion sexuelle...
·
Communiquer auprès de vos clients, notamment à
l'export, en valorisant votre travail et vos bonnes pratiques.
·
Progresser sur votre exploitation, tout en
réfléchissant à l'organisation de votre vignoble.
45)- Référentiel viticulture durable en Champagne :
Face aux trop nombreuses
certifications concernant la viticulture et l’œnologie, qui viennent se
superposer aux réglementations françaises et européennes, le CIVC a voulu
redonner de la lisibilité en lançant le Référentiel viticulture durable en
Champagne. De plus, ce référentiel est spécifique champagne, et donc protégé
comme l’appellation du même nom.
Lancé en 2001, le référentiel
viticulture durable du CIVC vient d'être remis au goût du jour. Composé de 125
engagements répartis en 8 thématiques qui lui permettent d'être à la fois très
complet et exigeant en matière de recours aux intrants, biodiversité, paysages,
gestion de l'eau et des déchets ou encore de consommation énergétique.
Nouveautés importantes à
signaler :
- La
certification HVE est désormais intégrée dans la certification
« Viticulture Durable de Champagne »
- Le
CIVC souhaite que les opérateurs de Champagne se certifie HVE et
« Viticulture Durable de Champagne », deux certifications
reconnues au niveau français et européens, sur lesquelles le CIVC s’est
impliqué et sur lequel il est partie prenante (c’est lui qui rend les
arbitrages sur les points litigieux auprès de l’organisme certificateur)
pour ne pas que d’autres régions ou d’autres organismes certificateurs
imposent leur charte (Terra Vitis, Créée en Beaujolais en 1998).
- Le CIVC protège la dénomination spécifique « Viticulture Durable de Champagne » avec le mot Champagne, ce qui permet aux opérateurs champenois de se différencier des opérateurs des autres régions.
Remarque : autres Certifications
- Label « Zéro Résidu de Pesticides » - ZRP. C’est un label privé, très exigeant, porté par des producteurs volontaires.
- COFRAC : l’accréditation COFRAC s’adresse aux laboratoires. Le COFRAC (COmité FRançais d'ACcréditation) a précisément pour mission d'attester que des organismes sont compétents et impartiaux et d'obtenir aux plans européen et international la reconnaissance des prestations qu'ils effectuent. De plus, l'accréditation COFRAC offre une garantie importante dans le cadre d'une agriculture raisonnée, contractualisée : en effet, seules les analyses accréditées sont opposables juridiquement.
- EAQF: référentiel français utilisé par l’industrie automobile.
- QUALIBAT: référentiel utilisé dans le bâtiment.
5)- Les organismes certificateurs :
La liste n’est pas exhaustive.
Voir en annexe
OrganismeS
certificateurS ACCREDITES
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Coordonnées
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A.B. Certification
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Z.A. "Les Belles Fontaines"
99, route de Versailles 91160 CHAMPLAN Tel.: + 33 1 60 49 0607 |
AFA
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116, avenue Aristide Briand
B.P. 40 92224 BAGNEUX Cedex www.afaq.org |
AFAQ ASCERT International
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116, Avenue Aristide Briand
B.P. 83 92225 BAGNEUX Cedex Web: www.afaq.org |
AFNOR CERTIFICATION
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11, avenue Francis de Pressensé
93571 SAINT-DENIS Tel.: + 33 1 41 62 80 00 |
Bureau
Veritas Quality International France S.A
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Le Guillaumet
60, avenue du Général de Gaulle 92046 PARIS-LA-DEFENSE Cedex Tel.: + 33 1 41 97 0060 |
ECOPASS
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139, avenue Charles-de-Gaulle
92200 NEUILLY SUR SEINE Tel.: + 33 1 41 43 6160 |
Euro-Quality System
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5 avenue Joseph Paxton
Marne 77164 Ferrières en Brie Web: WWW.euroqualitysystem.com |
G-MED
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Unité LNE
1, avenue Gaston Boissier 75024 PARIS Cedex 15 Tel.: + 33 1 40 95 6354 |
LCIE - Direction Certification
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33, avenue du Général Leclerc
B.P. 8 92266 FONTENAY-AUX-ROSES Cedex Tel.: + 33 1 40 95 6060 |
LRQA
France S.A.
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Tour Societé Suisse
1, boulevard Vivier Merle 69443 LYON Cedex 03 Tel.: + 33 4 72 13 3141 |
MOODY Certification France
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89 rue damrémont
75018 PARIS Tel.: + 33 1 42 54 0121 |
SGS
International Certification Services
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6, square Lamartine
94237 CACHAN Cedex Tel.: + 33 1 41 24 8974 |
UTAC
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Autodrome de Linas-Montlhéry
B.P. 212 91311 MONTLHÉRY Cedex Web: www.utac.com |