Une étude publiée dans la revue britannique Journal of Epidemiology and Community Health (facteur d'impact de 3,043 ; classé 19/100 dans la catégorie "Public, Environmental and Occupational Health" au 19ème rang sur 100 revues et classé Excellent par l'INRA) révèle que, à cinq ans, les enfants nés de consommatrices modérées d'alcool durant
la grossesse (1 à 2 unités par semaine) n'accusent ni retard cognitif
ni difficulté comportementale supplémentaire par rapport aux enfants nés de mères abstinentes. Au contraire. L'étude portait sur 11500 enfants nés entre 2000 et 2002.
Côté comportement, les enfants nés de consommatrices modérés présentaient moins de difficultés générales et d'hyperactivité. Côté facultés cognitives, garçons comme filles nés de consommatrices modérées ont obtenu de meilleurs scores que leurs homologues nés de mères abstinentes ; la différence statistique était particulièrement marquée chez les garçons en vocabulaire et en détection visuelle de similarités.
On est loin des messages d'abstinence absolue prônés par la Direction Générale de la Santé au nom du principe de précaution.
Côté comportement, les enfants nés de consommatrices modérés présentaient moins de difficultés générales et d'hyperactivité. Côté facultés cognitives, garçons comme filles nés de consommatrices modérées ont obtenu de meilleurs scores que leurs homologues nés de mères abstinentes ; la différence statistique était particulièrement marquée chez les garçons en vocabulaire et en détection visuelle de similarités.
On est loin des messages d'abstinence absolue prônés par la Direction Générale de la Santé au nom du principe de précaution.